Camzer & la nouvelle lettre

Des questions sans réponse à siroter quand le monde est bruyant

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Par Camille Garcia
28 févr. · 3 mn à lire
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C'est une question de point de vue

enfant-adulte = pas le même point de vue

Quand j’étais à la fac, j’ai participé à un stage de théâtre à Paris et c’était un théâtre d’action, brut, pas psychologique pour un sou. Tous les matins on courait 20min (je marchais car je détestais la course et méprisais les coureur.ses à l’époque comme vous le savez) pour aller dans un parc où on faisait du kung-fu, on terminait par méditer 20min et à cette époque je ne comprenais pas vraiment en quoi ça faisait avancer la création d’un spectacle, à part que tout le monde se levait à l’heure. Evidemment, c’était essentiel. L’association du corps de l’esprit, les arts martiaux le calme et la force et apprendre à se connaître. Ils avaient raison sur toute la ligne, les cons.imaginez une bande de zozos de 20 ans à 8h30 (ah et on n'avait pas d'eau chaude)imaginez une bande de zozos de 20 ans à 8h30 (ah et on n'avait pas d'eau chaude)

Pour ledit spectacle, il nous fallait répondre à deux questions.

Et je vais vous les dire, sans quoi tout cela n’aurait aucun foutu sens.

Qui suis-je ? A qui est ce que je m’adresse ?

Ces deux questions, je me les pose encore régulièrement. Dans le cadre professionnel j’entends, hein. Ne m’imaginez pas rentrer le soir et regarder mon mec me sortir des dingueries à tel point que je me demande qui est-ce que j’ai en face de moi, ou demandez à la boulangère qui est-elle parce que je trouve important de savoir à qui on s’adresse. Mais pour la création d’un projet, je trouve ça intéressant de se demander qui on veut toucher (de loin) et qui est-on pour le faire.


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